Deux musiciens jouent le répertoire de Brassens augmenté d'une certaine transe instrumentale.
Un voyage familier et troublant.
Tous deux compositeurs et instrumentalistes,
Martin Beziers et Rémy Jouroy,
sévissent ensemble depuis plusieurs années. Improvisateurs et arrangeurs, sérieux et bordéliques, respectueux et irrévérencieux, ils sont comme l'étaient les punks des origines, érudits et à jamais débutants, attachés à l'instant plus qu'à l'idée ; ils transforment sans profaner l'oeuvre d'un monstre sacré, partageur et partagé.
Né presque par hasard au détour d'un after-théâtral, ce projet suscite depuis ses débuts l'enthousiasme du public et des professionnels.
Après plusieurs prestations remarquées, notamment dans des festivals renommés dédiés à l'oeuvre de Brassens (...), le duo enregistre son premier album qui sort à l'automne 2015.
“ Je suis anarchiste au point de traverser dans les clous afin de n’avoir pas à discuter avec la maréchaussée ” G.Brassens
Un monstre meurt, naissent alors les récupérateurs. Parfois, la pensée se voit confisquée, mais celle de Georges Brassens, par essence insolente et fertile, ne se laisse pas stériliser si facilement. Jouer et chanter Brassens se révèle toujours extrêmement difficile et extrêmement émouvant. L’adaptation peut paraître douteuse, tant l’œuvre suscite de vénération.
Dans leur hommage au monsieur à la moustache, Martin et Rémy préfèrent l’adaptation à l’imitation, mêlent librement les couleurs blues aux textes crus, swinguent ou asseyent les chansons dans de lentes rythmiques médiévales. Il ne s’agit pas de s’éloigner volontairement pour mieux se démarquer, mais d’accorder à l’œuvre le même respect que l’on se voue à soi, de jouer avec la même honnêteté que celle qui fait bouillir les textes de Brassens.
Un voyage familier et troublant.
Tous deux compositeurs et instrumentalistes,
Martin Beziers et Rémy Jouroy,
sévissent ensemble depuis plusieurs années. Improvisateurs et arrangeurs, sérieux et bordéliques, respectueux et irrévérencieux, ils sont comme l'étaient les punks des origines, érudits et à jamais débutants, attachés à l'instant plus qu'à l'idée ; ils transforment sans profaner l'oeuvre d'un monstre sacré, partageur et partagé.
Né presque par hasard au détour d'un after-théâtral, ce projet suscite depuis ses débuts l'enthousiasme du public et des professionnels.
Après plusieurs prestations remarquées, notamment dans des festivals renommés dédiés à l'oeuvre de Brassens (...), le duo enregistre son premier album qui sort à l'automne 2015.
“ Je suis anarchiste au point de traverser dans les clous afin de n’avoir pas à discuter avec la maréchaussée ” G.Brassens
Un monstre meurt, naissent alors les récupérateurs. Parfois, la pensée se voit confisquée, mais celle de Georges Brassens, par essence insolente et fertile, ne se laisse pas stériliser si facilement. Jouer et chanter Brassens se révèle toujours extrêmement difficile et extrêmement émouvant. L’adaptation peut paraître douteuse, tant l’œuvre suscite de vénération.
Dans leur hommage au monsieur à la moustache, Martin et Rémy préfèrent l’adaptation à l’imitation, mêlent librement les couleurs blues aux textes crus, swinguent ou asseyent les chansons dans de lentes rythmiques médiévales. Il ne s’agit pas de s’éloigner volontairement pour mieux se démarquer, mais d’accorder à l’œuvre le même respect que l’on se voue à soi, de jouer avec la même honnêteté que celle qui fait bouillir les textes de Brassens.
Complices d’une scène rock, psychédélique, avec le groupe Fantasticus, Martin et Rémy sont d’une simplicité non feinte. L’audace n’est ni plus ni moins que de chanter Georges Brassens, en incorporant ça et là leurs inspirations et compositions personnelles,
sans vergogne.