Max Sauze
Jardin remarquable d'Eguilles
En 1963 c’était un jardin potager abandonné avec des petits canaux d’irrigation en ciment,
un vieil abricotier,
un vieux cerisier, un vieux poirier,
un petit palmier,
un gros tilleul, un énorme platane
et quelques plants de vigne devenus stériles.
Parfois même
des moutons y venaient paître.
Au fil des années, le jardin lentement s’est métamorphosé.
Il a été planté, arrosé, soigné.
Parfois c’est la nature qui a choisi ses espèces.
Elle s’est installée.
Et puis des accidents sont arrivés, des disparitions ;
un mur qui s’écroule, des arbres qui meurent...
De nouveaux habitants ont pris racine, mi-choses, mi-sculptures.
Ils s’intercalent entre les branches,
se cherchent une place,
s’inventent de nouveaux feuillages,
se fabriquent des fruits.
Ils créent un univers à eux, intime, poétique, un peu sauvage,
redessinent leur décor,
se racontent des histoires.
Max Sauze, 1989
un vieil abricotier,
un vieux cerisier, un vieux poirier,
un petit palmier,
un gros tilleul, un énorme platane
et quelques plants de vigne devenus stériles.
Parfois même
des moutons y venaient paître.
Au fil des années, le jardin lentement s’est métamorphosé.
Il a été planté, arrosé, soigné.
Parfois c’est la nature qui a choisi ses espèces.
Elle s’est installée.
Et puis des accidents sont arrivés, des disparitions ;
un mur qui s’écroule, des arbres qui meurent...
De nouveaux habitants ont pris racine, mi-choses, mi-sculptures.
Ils s’intercalent entre les branches,
se cherchent une place,
s’inventent de nouveaux feuillages,
se fabriquent des fruits.
Ils créent un univers à eux, intime, poétique, un peu sauvage,
redessinent leur décor,
se racontent des histoires.
Max Sauze, 1989
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